Quels seront les obligations pour les propriétaires de ces logements ?
Le bâti bruxellois, construit essentiellement avant les années ‘60, est l’un des plus énergivores au niveau européen. Un tiers des bâtiments ne sont pas du tout isolés.
Dans un contexte politique visant à réduire les émissions de gaz à effets de serre et d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, la région bruxelloise a décidé de mettre en place sa stratégie dénommée « RENOLUTION.brussels ».
La stratégie RENOLUTION.brussels est assez ambitieuse et prévoit entre autre les objectifs « théoriques » suivants.
Les objectifs
Chaque bien résidentiel Bruxellois devra atteindre d’ici 2050 un niveau équivalent à un certificat PEB de C+, soit une consommation de 100 kWh/m²/an en moyenne.
Un défi de taille lorsque l’on sait que 30 à 50% des biens bruxellois ont la note de G, la moins bonne note, soit une consommation de plus de 345 kWh/m²/an en moyenne.
Les obligations
Quels seront les impacts financiers pour les propriétaires de ces logements ?
Dans un premier temps, le plan bruxellois prévoit que tous les propriétaires devront réaliser un certificat PEB de leur bien d’ici le 1er janvier 2025.
Sur base de ce certificat, la ville établira l’ensemble des travaux qui devront être réalisés (isolation des murs, toiture, installation de chauffage…).
Dans un deuxième temps, à partir de 2030, le plan prévoit une obligation pour les propriétaires d’effectuer, tous les cinq ans, une partie de ces travaux de rénovation jusqu’en 2050 et ce, afin d’obtenir la lettre C+ au contrôle PEB.
Les coûts
A qui sera la charge des coûts de ces rénovations ? Rien n’est encore certain malheureusement. Toujours est-il qu’un premier montant global a été évoqué ; 28 milliards d’euros. Montant estimé pour l’ensemble du plan rénovation jusqu’en 2050 qui sera tant à charge du privé que du public. Reste à savoir où se situera la balance…
